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Fin de vie : ne rien changer quand rien ne va
Article indépendant
Depuis 2005 et la première loi consacrée à la fin de vie, le législateur français a, de façon constante, souhaité encourager le recours aux soins palliatifs afin d’améliorer les conditions de la fin de vie et faire ainsi disparaître les demandes d’abréger la vie. Visiblement, la voie choisie n’a pas permis de répondre à toutes les situations individuelles. Ainsi de nombreux Français se rendent à l’étranger, en Suisse ou en Belgique, pour tirer avantage d’une législation plus libérale c’est-à-dire concrètement d’un suicide assisté ou d’une euthanasie. Bien que la question de la fin de vie ne soit pas fondamentalement renouvelée par des progrès scientifiques ou médicaux, il est apparu qu’elle ne pouvait être éludée et fut donc inscrite à l’ordre du jour des États généraux de la bioéthique.
https://journals.openedition.org/revdh/4581
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