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French district nurses' opinions towards euthanasia, involvement in end-of-life care and nurse patient relationship = L'opinion des infirmiers à domicile concernant l'euthanasie, engagement dans les soins en fin de vie et relation infirmier-patient : une enquête téléphonique nationale : a national phone survey
Article indépendant
Objectifs : Evaluer les opinions des infirmiers à domicile françaises concernant l'euthanasie et étudier les facteurs associés à ces opinions, en accentuant sur les patients en phase terminale.
Concept et lieu d'étude : Une enquête téléphonique anonyme réalisée en 2005 sur un échantillon national randomisé d'infirmiers à domicile françaises.
Participants : Des infirmiers à domicile qui ont au moins un an d'expérience professionnelle. Sur les 803 infirmiers à domicile contactées, 602 étaient d'accord pour participer (taux de réponse 75 %).
Mesures des principaux résultats : Opinions concernant la légalisation de l'euthanasie (sur l'échelle Likert à 5 points allant de "tout à fait d'accord" à "pas du tout d'accord"), attitudes envers les patients en phase terminale (discuter des questions sur la fin de vie avec eux, considérer qu'ils doivent être informés de leur pronostic, valoriser le rôle des directives anticipées et de ses substituts).
Résultats : Dans l'ensemble, 65 % des 602 infirmiers étaient favorables à la légalisation de l'euthanasie. Concernant les facteurs associés, cette proportion était plus forte parmi celle qui discutent des questions de fin de vie avec les patients en phase terminale (70 %), qui considèrent que les patients compétents devraient toujours être informés de leur pronostic (81 %) et qui valorisent le rôle des directives anticipées et ses substituts dans la prise de décision en fin de vie chez les patients incompétents (68 % et 77 % respectivement). Les femmes et les infirmiers les plus âgés étaient moins susceptibles de favoriser la légalisation de l'euthanasie, puisqu'ils étaient ceux qui croyaient en un dieu qui gourverne leur destin.
Conclusions : Les infirmiers français sont plus favorables à la légalisation de l'euthanasie que mes médecins français ; ces deux populations diffèrent grandement dans les facteurs associés selon la méthodologie de l'étude. La recherche à l'avenir a besoin d'étudier comment et jusqu'où de tels comportements peuvent affecter la pratique infirmière et le bien-être émotionnel dans le contexte spécifique des soins de fin de vie à domicile.
[Traduction du résumé fourni par le producteur]
Voir la revue «Journal of medical ethics, 33»
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