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Les fibres alimentaires modifient l’impact de la suralimentationsur le métabolisme hépathique
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Edité par CCSD -
L’Unité de Nutrition Humaine (UNH - Clermont) organise cette année avec l’aide du laboratoire CarMeN (Lyon) la 18ème édition
L’Unité de Nutrition Humaine (UNH - Clermont) organise cette année avec l’aide du laboratoire CarMeN (Lyon) la 18ème édition.
Aim/hypothesis- : Notre étude vise à déterminer si et comment, en situation de surnutrition, lesfibres alimentaires peuvent limiter ou stopper l’apparition des dérégulations métaboliquesassociées à l’ingestion d’un régime obésogène et notamment à limiter l’infiltration lipidiquedans le foie.Research design andMethods :Vingtmini-porcs femelles ont été nourris avec un régime contrôle(C, n=6) (énergie ingérée correspondant aux besoins d’entretien), un régime en surnutritionsupplémenté en pain enrichi (O+F, n=7) ou non (O, n=7) en fibres (pectine, inuline, amidonrésistant). Des prélèvements sanguins ont été réalisés à jeun avant et après 14 et 56 jours derégime O ou O+F, ainsi que le prélèvement d’une section de foie à l’euthanasie. Des analysesde paramètres plasmatiques et hépatiques (protéomique, transcriptomique et histologique : redoil) ont été effectuées. Les effets régimes/cinétiques ont été évaluées par ANOVA un facteur(mesures dans le foie) ou deux facteurs à mesures répétées (mesures en cinétique), significationP<0,05.Results- : Après 56 jours d’adaptation au régime, le régime O+F a limité significativement laprise de poids des animaux (-6 points P<0,05) ainsi que l’accumulation de goutteletteslipidiques mesurées par RedOil (-34 %, P<0,05) comparé au régime O. L’analyse du protéomehépatique a montré une augmentation significative du transport (FABP x1,4, ACBD x1,33,P<0,05) et de l’oxydation (ACOX x1.37, ACAD10 x1,29 ATP5O x1,18, P<0,05) des acidesgras avec le régime O. Une absence de différence significative entre O+F et O mais aussi entreO+F et C, en protéomique, montre que les fibres n’ont pas été assez efficaces pour stoppersignificativement l’impact du régime obésogène sur ces voies. Néanmoins, la supplémentationen fibre a impacté spécifiquement l’expression génique des facteurs de régulation des voiesd’utilisation des lipides hépatiques que sont PPARa (-55% O+F vs O P<0.05) et SREBP-1C (-34% O+F vs O, P<0.07) mais aussi une inhibition de SCD1 (-60%, O+F vs C, p=0.01, -45% Ovs C, p=0.06).Conclusions : La supplémentation en fibres a permis de limiter la prise de poids des animaux etle stockage des lipides dans le foie en situation de surnutrition. L’effet des fibres pourrait passerpar l’inhibition de l’expression des facteurs de transcription PPARa et SREBP-1C. Si unediminution de l’oxydation des lipides avec la supplémentation en fibres ne semble pas être undes éléments explicatifs de la moindre accumulation de gouttelettes lipidiques, l’inhibitionspécifique de SREBP1c et une diminution de SCD1 plus forte avec le régime O+F vs C tend àmontrer une action sur la lipogenèse.
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