0 avis
Changes in medical students' attitudes towards end-of-life decisions across different years of medical training = Changements dans les comportements des étudiants en médecine envers les décisions de fin de vie à travers différentes années de formation médicale
Article
Contexte : Les décisions pour subir des traitements médicaux destinés à maintenir en vie chez les patients en phase terminale sont des défis, mais c'est ce à quoi tous les médecins doivent faire face. Peu d'études ont évalué l'impact de la formation médicale sur les comportements des étudiants en médecine envers les décisions de fin de vie et aucune ne les a comparés à un groupe d'étudiants qui ne font pas médecine du même âge.
Objectif : Evaluer l'effet de l'éducation médicale sur les comportements des étudiants en médecine envers les décisions de fin de vie chez des patients actuellement en phase terminale.
Concept : Etude transversale.
Participants : 402 étudiants de la Chinese University de Hong Kong.
Mesures : Remplissage d'un questionnaire focalisé sur les décisions de fin de vie.
Résultats principaux : Le nombre d'étudiants qui ont estimé qu'une réanimation cardiopulmonaire doit toujours être effectuée était plus élevé chez les étudiants qui ne font pas médecine (76/90 (84 %)) et chez les étudiants en médecine avec peu de formation ((67/84 (80 %)) en première année contre 18/67 (27 %) en cinquième année (p < 0,001)). Mettre fin au traitement destiné à maintenir en vie était plus accepté parmi les étudiants en médecine seniors que parmi les juniors et les étudiants qui ne font pas médecine (27/66 (41 %) en cinquième année contre 18/83 (22 %) en première année et 20/90 (22 %) chez les étudiants qui ne font pas médecine) (p = 0,003). Une grande proportion inattendue d'étudiants qui ne font pas médecine (57/89 (64 %)) et d'étudiants en médecine de première année (42/84 (50 %)) trouvaient qu'il est acceptable d'administrer les doses létales de médicaments aux patients avec un pronostic limité. L'euthanasie était moins acceptée avec plus d'année de formation (p < 0,001). Quant aux décisions prises au regard de la limitation du traitement destiné à maintenir en vie, les étudiants choisissent d'impliquer les patients (98 %), les médecins (92 %) et les familles (73 %) mais peu choisissent d'impliquer les infirmières (38 %).
Conclusions : Les comportements des étudiants en médecine envers les décisions de fin de vie changent durant leur formation médicale et diffèrent significativement de ceux des étudiants qui ne font pas médecine.
[Traduction du résumé fourni par le producteur]
Voir la revue «Journal of general internal medicine, 23»
Autres numéros de la revue «Journal of general internal medicine»