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Evidence for improving palliative care at the end of life = Preuves pour améliorer les soins palliatifs en fin de vie : une revue systématique : a systematic review
Article indépendant
Contexte : Beaucoup de personnes et leur famille sont accablés par la maladie grave chronique à la fin de leur vie. La meilleure façon de soutenir la qualité de vie est une considération importante pour le soin.
Sujet : Evaluer les preuves concernant les interventions pour améliorer les soins palliatifs et les soins de fin de vie.
Sources de données : Références de langue anglaise (Janvier 1990 à Novembre 2005) provenant de MEDLINE, la base de données des résumés des revues des effets, la bibliographie du National Consensus Project for Quality Pallliative Care et des mises à jour de Novembre 2005 à Janvier 2007 provenant des revues d'expert et de la veille de la littérature.
Sélection des études : Les revues systématiques qui employaient "fin de vie", incluant les maladies terminales (par exemple, le cancer avancé) et chroniques, eventuellement la maladie mortelle avec un pronostic ambigu (par exemple, la démence avancée) et les études d'interventions (concepts randomisés et non randomisés) qui traitaient de la douleur, de la dyspnée, de la dépression, de la planification avancée des soins, de la continuité et des prestations de soins.
Extraction des données : Les reviewers uniques ont passé au crible 24 423 titres pour trouver 6 381 résumés pertinents et ont revu 1 274 articles en détail pour identifier 33 revues systématiques de haute qualité et 89 études d'interventions pertinentes. Ils ont synthétisé les preuves en utilisant la classification GRADE (Grading of Recommendations, Assessment, Development, and Evaluation).
Synthèse des données : Des preuves fortes soutiennent le traitement de la douleur cancéreuse avec des opioïdes, des thérapeutiques non stéroïdiennes, des radionucléides et une radiothérapie ; la dyspnée provenant d'une maladie pulmonaire chronique avec des opioïdes à court terme ; et la dépression associée au cancer avec une psychothérapie, des tricycliques, et des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine. Des preuves fortes soutiennent les interventions multi-composantes pour améliorer la continuité dans l'arrêt cardiaque. Des preuves modérées soutiennent la planification avancée des soins menée par des animateurs compétents qui livrent des prises de décision clés et des interventions pour alléger le fardeau des aidants naturels. Des preuves faibles soutiennent la gestion de la dyspnée liée au cancer, et il n'y a pas de preuves qui soutiennent la gestion de la douleur non cancéreuse, et de la dyspnée symptomatique dans l'arrêt cardiaque avancé ou les antidépresseurs à courte action dans la maladie terminale. Il n'y a pas de preuves directes qui soutiennent l'amélioration de la continuité chez les patients souffrant de démence. Les preuves sont faibles pour l'amélioration des fardeaux des aidants naturels dans le cancer et sont absentes pour l'arrêt cardiaque.
Limitations : La littérature variable indexant pour la maladie chronique avancée et la fin de vie limite la compréhension des chercheurs, et l'hétérogénéité est aussi grande que dans la méta-analyse.
Conclusion : Des preuves fortes à modérées soutiennent les interventions pour améliorer les aspects importants des soins de fin de vie. La recherche à venir devra quantifier ces effets et adresser la généralisation des éclairages à travers les conditions et les lieux de la dernière partie de la vie. Beaucoup de questions essentielles manquent de preuves de haute qualité.
[Traduction du résumé fourni par le producteur]
Voir la revue «Annals of Internal Medicine, 148»
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