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Narration, parole et communication : trois dimensions essentielles des relations soignant/soigné à la fin de la vie
Article indépendant
La formation des soignants et des médecins doit s’adjoindre une dimension supplémentaire en fin de vie. Expliquer les opérations soignantes ne suffit plus. Parler, dire, écouter permettent des échanges de qualité mais les actes techniques du soin en fin de vie font souvent passer l’approche relationnelle au second plan. Or, les choix anticipés du patient pour la fin de sa vie induisent des conflits liés aux oppositions conscientes ou inconscientes de ses proches. Le cas de Madame G. illustre ce dilemme. Pour limiter les complications d’un deuil difficile, la simple communication d’information ou de choix s’est avérée insuffisante pour elle. Accueillir et tenir compte des paroles du patient et de son conjoint dans le cadre d’une relation approfondie, apporte espoir et humanité au-delà de l’arrêt définitif des échanges dus à la mort.
https://shs.cairn.info/revue-etudes-sur-la-mort-2024-1-page-71
Voir la revue «Études sur la mort, 161»
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