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Intégration de l’aide médicale à mourir dans les pratiques de médecine de famille
Article indépendant
Description du cas
Une femme âgée de 72 ans se présente avec une dysphagie qui dure depuis deux mois. Elle ne s’est pas rendue dans une clinique depuis quelques années et semble bien se porter. Elle se plaint d’un reflux acide et d’une difficulté à « faire descendre la nourriture ». Après avoir essayé sans succès des traitements contre le reflux gastro-œsophagien, vous lui prescrivez une déglutition barytée et une radiographie des poumons. Vous êtes étonné d’apprendre que les résultats sont inquiétants, puisqu’ils indiquent une masse médiastinale qui envahit l’œsophage. Dans les semaines qui suivent, la patiente subit une biopsie qui confirme un carcinome à petites cellules du poumon. Les conclusions de la tomodensitométrie et de la scintigraphie osseuse sont préoccupantes : elles suggèrent la présence de métastases. Vous orientez la patiente vers un spécialiste en oncologie et elle débute un cycle de chimiothérapie palliative. Mais dans les mois qui suivent, elle perd du poids, se sent fatiguée et souffre de douleurs osseuses. Elle vous pose des questions sur l’aide médicale à mourir (AMM). Jusqu’à présent, vous l’auriez orientée vers le bureau local de coordination de l’AMM; mais étant donné que vous vous occupez de ce cas en tant qu’enseignant clinicien avec un résident en médecine de famille, vous prenez le temps de réfléchir. Pourriez-vous renforcer et améliorer ensemble votre compréhension de l’AMM pour pouvoir l’expliquer à la patiente et l’accompagner dans ce processus ? Vous vous souvenez des principaux objectifs d’apprentissage de la formation sur l’AMM, établis dans le cadre d’une étude à méthodes mixtes axée sur les programmes de résidence en médecine de famille au Canada.
http://dx.doi.org/10.46747/cfp.700708e110
Voir la revue «Canadian Family Physician % Medecin De Famille Canadien, 70»
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