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Le don d'organes dans un contexte d'aide médicale à mourir à mourir au Québec : apreçu d'une pratique nouvelle
Article indépendant
Bien que ce ne soit pas le but visé par la Loi concernant les soins de fin de vie, le don dans un contexte d'aide médicale à mourir (AMM) a été rendu possible au Québec après l'adoption de cette loi en juin 2014. Cela a soulevé plusieurs questions, des dilemmes moraux aux problèmes de logistique. Transplant Québec, l'organisme provincial de dons d'organes, a été proactif dans la création de politiques et de procédures qui permettent le don dans un contexte d'AMM de façon à respecter la dignité du patient à l'approche de la mort et à lui offrir la possibilité de donner des organes qui pourraient sauver la vie de ceux qui en ont besoin. Cet article a pour but de répondre aux diverses préoccupations soulevées par ce procédé, tels les conflits d'intérêts potentiels, la capacité de la personne à donner son consentement, l'impact des changements nécessaires au processus de l'AMM, et l'assurance que la mort du donneur potentiel est confirmée selon les normes légales et médicales. L'expérience actuelle du don au Québec dans un contexte d'AMM est aussi abordée. Il est nécessaires de mieux comprendre l'impact que le don dans un contexte d'AMM peut avoir sur les patients à l'approche de la mort et sur le processus de deuil des proches.
Voir la revue «LES CAHIERS FRANCOPHONES DE SOINS PALLIATIFS, 19»
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