0 avis
Finir sa vie, hâter la mort au grand âge
Article indépendant
La fin de vie et la mort des personnes âgées font souvent l’objet de préconceptions non explicites, parfois contradictoires, visant tantôt à normaliser le rapport à la mort voire à considérer que l’âge permettrait une plus grande sérénité face au trépas ou au contraire à présenter la proximité (chronologique) à la mort comme génératrice ou révélatrice d’une angoisse voire d’un désir de mort. Bien que l’expression « tabou de la mort » se retrouve encore fréquemment employée aujourd’hui dans les médias et que certains voient une nécessité de lever le « déni social » qui accompagnerait ce tabou en Ehpad, il nous semble au contraire que depuis l’époque où les thèses du « tabou occidental de la mort » ont été développées – des années 1950 jusque dans les années 1980 –, les choses ont grandement évolué.
[Début de l'article]
Voir la revue «Gérontologie et société, 42»
Autres numéros de la revue «Gérontologie et société»