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Application en gériatrie de la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie
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Face à la maladie grave, au handicap inattendu et à la mort, les Français expriment des peurs : la peur de souffrir, la peur de ne plus pouvoir exprimer sa volonté, la peur de l'acharnement thérapeutique, la peur d'être abandonné et de mourir seul. Ils expriment également des attentes : être soulagé de la souffrance, pouvoir faire connaître sa volonté même quand on n'est plus en état de l'exprimer, pouvoir refuser ou arrêter un traitement quel qu'il soit, être entouré et accompagné, se sentir écouté et accompagné. La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, venant renforcer les lois du 9 juin 1999, relative aux soins palliatifs, et du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé ainsi que le code de déontologie médicale répond à ces attentes.
Voir la revue «LA REVUE DE GERIATRIE, 33»
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