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Les enjeux éthiques du partenariat patient au service du système de santé : où en sommes nous avec les vulnérabilités ?
Article indépendant
L’actuel changement de paradigme encourage le patient, s’il le souhaite, à contribuer à l’amélioration du système de santé dans les domaines des soins, de la gouvernance locale ou nationale, de la formation et de la recherche selon un continuum de l’engagement allant de la simple information à de la co-construction et de la codécision. Dans chacune de ces situations, des risques éthiques existent, et il a été choisi de les décrire à travers les principes d’autonomie, bienfaisance, non-malfaisance et de justice. La reconnaissance des vulnérabilités inhérentes aux patients ayant traversé la maladie, d’une part, et le passage à une éthique du soin, d’autre part, nous permet de passer d’une écoute bienveillante du patient à la perspective de son repositionnement dans la relation de soin. Ceci nécessite que tous les acteurs encouragent la transition d’une vulnérabilité déficitaire à une vulnérabilité capacitaire. Toute la question va donc reposer sur les conditions à respecter pour que ces vulnérabilités capacitaires soient développées et mises au service des autres patients et du système de santé.
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