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Identification of a proteomic signature of primary Sjögren's syndrome. Identification d’une signature protéomique du syndrome de Sjögren primaire
Archive ouverte
Edité par CCSD -
Primary Sjögren's syndrome (pSS) is a heterogeneous autoimmune disease (AID) that can be difficult to differentiate from rheumatoid arthritis (RA) or systemic lupus erythematosus (SLE). New diagnostic and prognostic biomarkers are therefore needed. The objective of this work was to identify biomarkers that discriminate pSS from RA and SLE, or correlate with the pSS disease activity score (ESSDAI). Serum concentrations of 63 biomarkers were measured in 42 patients followed for pSS, 28 for RA and 25 for SLE. The probability of pSS compared to RA was associated with increased concentrations of BDNF (OR=0.493 [0.273-0.891]) and I-TAC/CXCL11 (OR=1.344 [1.027-1.76]). The probability of pSS compared to SSc was associated with increased concentrations of sCD163 (OR=0.803 [0.649-0.994]), Fractalkine/CX3CL1 (OR=0.534 [0.287-0.991]), MCP-1/CCL2 (OR=0.839 [0.732-0.962]) and TNF-a (OR=0.479 [0.247-0.928]). The association of low concentrations of BDNF and Fractalkine/CX3CL1 was specific to pSS (96.2%; PPV 80%) but not very sensitive (19%). A significant correlation was observed between pSS activity and the concentrations of sCD163 (r=-0.3386), sgp130 (r=-0.3792), MPIF-1/CCL23 (r=-0.3335) and SCYB16/CXCL16 (r=-0.3072). PSS therefore has a different serum protein signature to RA and SLE, and some of the biomarkers studied were associated with its activity according to the ESSDAI score. However, further studies are needed to validate the use of these biomarkers in clinical practice. . Le syndrome de Sjögren primaire (pSS) est une maladie auto-immune (MAI) hétérogène qui peut être difficile à différencier d’une polyarthrite rhumatoïde (PR) ou d’un lupus érythémateux systémique (LES). De nouveaux biomarqueurs diagnostiques et pronostiques sont donc nécessaires. L’objectif de ce travail était d’identifier des biomarqueurs discriminant le pSS de la PR et du LES, ou corrélés au score d'activité du pSS (ESSDAI). Les concentrations sériques de 63 biomarqueurs étaient mesurées chez 42 patients suivis pour pSS, 28 pour PR et 25 pour LES. La probabilité de pSS par rapport à la PR était associée à l’augmentation des concentrations de BDNF (OR=0.493 [0.273-0.891]) et I-TAC/CXCL11 (OR=1.344 [1.027-1.76]). La probabilité de pSS par rapport au LES était associée à l’augmentation des concentrations de sCD163 (OR=0.803 [0.649-0.994]), Fractalkine/CX3CL1 (OR=0.534 [0.287-0.991]), MCP-1/CCL2 (OR=0.839 [0.732-0.962]) et TNF-a (OR=0.479 [0.247-0.928]). L’association de concentrations faibles de BDNF et Fractalkine/CX3CL1 était spécifique du pSS (96.2% ; VPP 80%) mais peu sensible (19%). On observait une corrélation significative entre l’activité du pSS et les concentrations de sCD163 (r=-0.3386), sgp130 (r=-0.3792), MPIF-1/CCL23 (r=-0.3335) et SCYB16/CXCL16 (r=-0.3072).Le pSS possède donc une signature protéique sérique différente de la PR et du LES, et certains des biomarqueurs étudiés étaient associés à son activité selon le score ESSDAI. Des études complémentaires sont cependant nécessaires pour valider l’utilisation de ces biomarqueurs en pratique clinique.