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Predictive factors for long-term mortality in miscellaneous cardiogenic shock: Protective role of beta-blockers at admission. Facteurs prédictifs de mortalité à long terme dans le choc cardiogénique toutes étiologies confondues : rôle protecteur des bêtabloquants à l’admission
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Edité par CCSD ; Elsevier ; Société française de cardiologie [2008-....] -
International audience. Background: Despite advances in intensive care medicine, management of cardiogenic shock (CS) remains difficult and imperfect, with high mortality rates, regardless of aetiology. Predictive data regarding long-term mortality rates in patients presenting CS are sparse. Aim: To describe prognostic factors for long-term mortality in CS of different aetiologies.Methods: Two hundred and seventy-five patients with CS admitted to our tertiary centre between January 2013 and December 2014 were reviewed retrospectively. Mortality was recorded in December 2016. A Cox proportional-hazards model was used to determine predictors of long-term mortality.Results. — Most patients were male (72.7%), with an average age of 64 ± 16 years and a history of cardiomyopathy (63.5%), mainly ischaemic (42.3%). Leading causes of CS were myocardial infarction (35.3%), decompensated heart failure (34.2%) and cardiac arrest (20.7%). Long-term mortality was 62.5%. After multivariable analysis, previous use of beta-blockers (hazard ratio [HR] 0.61, 95% confidence interval [CI] 0.41—0.89; P = 0.02) and coronary angiography exploration at admission (HR 0.57, 95% CI 0.38—0.86; P = 0.02) were associated with a lower risk of long-term mortality. Conversely, age (HR 1.02 per year, 95% CI 1.01—1.04; P < 0.001), catecholamine support (HR 1.45 for each additional agent, 95% CI 1.20—1.75; P < 0.001) and renal replacement therapy (HR 1.66, 95% CI 1.09—2.55; P = 0.02) were associated with an increasedrisk of long-term mortality.Conclusions. — Long-term mortality rates in CS remain high, reaching 60% at 1-year follow-up. Previous use of beta-blockers and coronary angiography exploration at admission were associated with better long-term survival, while age, renal replacement therapy and the use of catecholamines appeared to worsen the prognosis, and should lead to intensification of CS management. . Contexte: Malgré les progrès médicaux récents, la mortalité du choc cardiogénique (CC) reste élevée quelle qu’en soit l’étiologie.But: Décrire les facteurs prédictifs de mortalité à long terme (LT) du CC toutes causes confondues.Méthodes: Au total, 275 patients en CC admis entre 01/2013 et 12/2014 ont été rétrospectivement inclus. La mortalité a été recueillie en décembre 2016. Un modèle de risque proportionnel de Cox a été utilisé pour déterminer les variables indépendamment corrélées à la mortalité à LT.Résultats: Cette étude a inclus majoritairement des hommes (72,7 %) d’un âge moyen de 64 ± 16 ans. Les principales causes de CC étaient le syndrome coronaire aigu (35,3 %), la décompensation d’insuffisance cardiaque chronique (34,2 %) et le choc post arrêt cardiaque (20,7 %). La mortalité à LT était de 62,5 %. La prescription antérieure de bêtabloquants (HR 0,62, IC95 % 0,41—0,89 ; p = 0,01) et la réalisation initiale d’une angiocoronarographie (HR 0,57, IC95 % 0,38—0,86 ; p = 0,007) étaient des facteurs associés à la survie. L’âge (HR 1,02 par an, IC95 % 1,01—1,04 ; p < 0,001), le nombre d’amines utilisées (HR 1,45 par unité, IC95 % 1,20—1,75 ; p < 0,001) et le recours à l’épuration extra-rénale (hR 1,66, IC95 % 1,09—2,55 ; p = 0,02) étaient associés à une surmortalité à LT. Conclusions. — La mortalité à LT du CC demeure importante et concerne plus de la moitié des patients. La prescription antérieure de bêtabloquants et la réalisation initiale d’une coronarographie sont associées à une meilleure survie à LT alors que l’âge, l’insuffisance rénale et l’utilisation d’amines semblent aggraver le pronostic.