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Neurocognitive outcomes among adults with and without HIV infection in Côte d'IVoire (VIRAGE). Performances neurocognitives chez des adultes avec et sans infection par le VIH en Côte d’Ivoire (VIRAGE)
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Edité par CCSD -
International audience. ObjectifsLes troubles neurocognitifs sont fréquents chez les personnes vivant avec le VIH (PvVIH), en particulier lorsqu’elles vieillissent, et ont un impact sur leur qualité de vie ainsi que sur la gestion de la maladie. Les données en Afrique de l’Ouest sont peu nombreuses, souvent limitées par l’absence de population de référence ou par l'absence de prise en compte les facteurs socio-économiques et les co-morbidités lors de l’évaluation des performances cognitives. L’objectif de cette recherche était de comparer les performances cognitives d’une population de PvVIH suivie à Abidjan, Côte d’Ivoire, avec celles d’un groupe témoin de composition démographique similaire.Matériels et Méthodes300 PvVIH et 200 personnes non-infectées par le VIH ont participé aux évaluations neurocognitives suivantes : test de fluence verbale, tests de mémoire, de substitution des symboles numériques (DSST), d’empan de chiffre à l’endroit et à rebours, pegboard et « color trail » 1 et 2 (CT1 et 2). Pour chaque test, les scores ont été comparés entre PvVIH et témoins en analyse multivariée ajustée sur l’âge, le sexe et le niveau scolaire. L’association entre les performances et les caractéristiques des participants (liées au VIH, comportementales, capacité physique, comorbidités et participation sociale) a également été évaluée. Des modèles additifs généralisés ont été utilisés pour tenir compte d’un effet non-linéaire de l’âge.RésultatsL’âge médian des participants était de 51 ans (différence entre groupes : p = 0,2). Environ deux tiers étaient des femmes (69%, p = 0.4) et 40% avaient un niveau scolaire ≤ primaire (p = 0.3). En analyse multivariée, les performances des PvVIH aux tests d’empan à l’endroit, du CT1 et 2 et du pegboard étaient moins bonnes que celles des témoins, tandis qu’elles étaient similaires pour les autres tests (figure). Les performances étaient associées avec la force de préhension pour la plupart des tests. Par contre, elles n’étaient pas significativement corrélées aux variables liées au VIH ou aux difficultés perçues par les patients.ConclusionDans cette population, les atteintes cognitives sont limitées et concernent l’attention, la coordination, la vitesse psychomotrice et les fonctions exécutives. L’évolution et l’impact de ces difficultés dans la vie quotidienne devront être évalués dans des études longitudinales.
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