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Implication du glutamate, de l'isocitrate et de la malate déshydrogénases dans l'assimilation de l'azote chez la tomate stressée par le cadmium
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Edité par CCSD ; Académie des sciences (Paris) -
International audience. Des plantules de tomate cultivées sur milieu nitrique et traitées par différentes concentrations de cadmium (0 à 50 µM) sont utilisées. Les résultats obtenus montrent que le cadmium reste majoritairement confiné au système racinaire, qui semble ainsi jouer le rôle d’organe piège pour ce polluant. L’augmentation de la dose de cadmium dans le milieu de culture conduit notamment à une baisse de l’accumulation de NO3−, accompagnée d’une diminution de l’activité glutamine synthétase et de la quantité des ARNm de la glutamine synthétase plastidiale (GS2) et, au contraire, une augmentation de celle de l’isoforme cytosolique (GS1). En même temps sont enregistrées des stimulations de l’activité glutamate synthase NADH dépendante, de la glutamate déshydrogénase NADH dépendante, de la quantité des ARNm de cette dernière, de l’accumulation de l’ammonium et de l’activité protéasique. En parallèle, des stimulations sont observées dans l’activité malate déshydrogénase NAD+ et NADP+ dépendante et l’activité isocitrate déshydrogénase NADP+ dépendante. Ces résultats sont discutés dans le cadre d’une hypothèse attribuant aux activités déshydogénasiques (GDH, MDH, ICDH) un rôle important dans les processus de défense de la tomate contre le stress induit par lecadmium