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Update on plague in Madagascar. Actualités sur la peste à Madagascar
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Edité par CCSD ; Institut de Medecine Tropicale -
International audience. After a thirty year period of successful control, bubonic plague showed the first signs of return in Madagascar where a fatal outbreak occurred in Antananarivo in 1978. A second outbreak was observed in Mahajanga in 1991 after more than a half century. In 1997, 459 confirmed or presumptive cases were reported, as compared to 150 to 250 cases during the last years. However the actual extent of this recrudescence must be placed in the perspective of a more efficient control program that has led to better reporting of suspected cases and availability of more accurate diagnostic techniques. Recent research has led to the development of highly effective immunological diagnostic tools (detection of antibodies and F1 antigen) allowing not only better surveillance of the disease in man and animals but also renewed study of the epidemiological cycle in the current environment. In this regard the capacity of several endemic fleas as vectors and the role of the rat Rattus norvegicus and the musk shrew Suncus murinus are currently under investigation. Genetic study of strains collected from 1936 to 1996 has demonstrated the appearance of 3 new ribotypes of Yersinia pestis since 1982 in the zones of strongest plague activity in Madagascar. A strain showing multiresistance to standard therapeutic antibiotic agents was isolated in 1995. Bubonic plaque is a priority health problem in Madagascar but remains a major concern for the rest of the world. . Après avoir été contrôlée efficacement pendant une trentaine d'années, la peste a donné les premiers signes de sa réemergence à Madagascar en 1978 avec la réapparition de cas humains à Antananarivo, puis à Mahajanga lors de l'épidémie de 1991 après plus d'un demi-siècle de silence. En 1997, ce sont 459 cas confirmés ou probables qui ont été notifiés, au lieu de 150 à 250 cas annuels au cours des dernières années. Cette recrudescence apparente doit être relativisée au vu d'un ensemble de progrès réalisés dans le programme national de lutte, tels que la meilleure déclaration des cas suspects et la meilleure performance du diagnostic bactériologique. Les recherches récentes ont abouti à de nouveaux outils performants de diagnostic immunologique (détection d'anticorps et d'antigène Fl) qui permettent d'une part une meilleure surveillance de la peste humaine et animale, et d'autre part la reprise des recherches sur le cycle épidémiologique dans le contexte environnemental actuel. La capacité vectrice de plusieurs puces endémiques et le rôle comme réservoir de bacilles du rat Rattus norvegicus et de la musaraigne Suncus murinus sont actuellement étudiés. Une analyse génétique des souches de 1936 à 1996 a montré l'émergence de 3 nouveaux ribotypes de Yersinia pestis depuis 1982, dans la zone la plus active de peste du pays. Une souche multirésistante aux principaux antibiotiques recommandés dans le traitement de la peste a été isolée en 1995. La peste, problème prioritaire à Madagascar, reste une menace pour le reste du monde.
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