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Behavioural study of sheep infected by bovine spongiform encephalopathy. Étude comportementale de moutons infectés par l’encéphalopathie spongiforme bovine
Archive ouverte
Edité par CCSD ; Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse -
International audience. We describe the behaviour of sheep inoculated with brain tissue from BSE infected cattle, to search for early ehavioural signs of BSE in sheep. Two groups of 11 ARR homozygous and 9 ARQ homozygous sheep were compared. Animals were filmed from the 11th to the 17th month post-inoculation using video surveillance cameras. We analysed the duration of resting, standing, feeding, walking and scraping activities, and the frequency of agonistic behaviour. In addition, head up and head down postures were distinguished. Correspondence factor analysis showed the divergence between behavioural profiles of ARR and ARQ sheep. Hierarchical cluster analysis based on the coordinates of the plots in multivariate space separated the two groups, and distinguished observations made at the beginning of the survey from those made later. An interactive decision tree based on the observations made during the three last months showed that animals of the two groups could be distinguished considering scraping activity, before the standing head up posture and feeding activity, but this analysis was affected by a relatively high misclassification rate (13%). The present study failed to find early behavioural signs of BSE in sheep. Nevertheless, our results do confirm the importance of scraping activity in BSE infected sheep. Moreover, our study failed to show clinical signs which would allow to distinguish BSE from scrapie in sheep. . L’étude décrit l’évolution des comportements de moutons après inoculation intra-cérébrale d’extraits de cerveau de vache atteinte d’ESB. L’objectif était de rechercher des signes comportementaux précoces de l’ESB, qui permettent de diagnostiquer la maladie en élevage. Nous avons inoculé 11 moutons homozygotes ARR et 9 moutons homozygotes ARQ. Nous avons filmé les animaux à l’aide de caméras de vidéo-surveillance, du 11ème au 17ème mois après inoculation. Nous avons analysé les durées du repos, de l’alimentation, des déplacements, de la station debout et des grattages, et les fréquences des comportements agonistiques. Nous avons en outre distingué deux postures de tête (haute ou basse). L’analyse factorielle des correspondances montre la divergence des profils comportementaux des animaux ARR et ARQ. La classification hiérarchique ascendante réalisée sur les coordonnées des points dans l’espace factoriel sépare les deux groupes d’animaux et distingue, chez les ARQ, les observations réalisées au début du suivi des suivantes. L’arbre de décision interactif réalisé sur les observations des trois derniers mois montre que le principal facteur permettant de distinguer les animaux des deux groupes est le grattage, suivi de la station debout tête haute, puis de l’alimentation. Le taux d’erreur dans l’affectation des animaux est cependant significatif (13 %). Cette étude n’a pas mis en évidence de signes comportementaux précoces permettant de détecter l’ESB chez le mouton. Cependant, elle confirme l’importance du grattage comme signe clinique. De plus, elle n’a pas permis de mettre en évidence de signes cliniques spécifiques qui permettraient de distinguer l’ESB de la tremblante chez le mouton.