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Vaccination vis-à-vis de la chlamydiose abortive et de la fièvre Q chez les petits ruminants
Archive ouverte
Edité par CCSD -
National audience. Causes majeures d’avortements de fin de gestation en élevages de petits ruminants, la chlamydiose abortive et la fièvre Q présentent de nombreuses similitudes sur le plan clinique, et en termes de réponse à l’infection. Des stratégies vaccinales ont été définies et appliquées sur le terrain depuis plusieurs années. Les vaccins vivants doivent être privilégiés à l’encontre de la chlamydiose abortive tandis qu’en matière de fièvre Q, des vaccins inactivés de phase I sont recommandés pour limiter l’excrétion. Compte tenu de la localisation intracellulaire de Chlamydia abortus et de Coxiella burnetii, l’immunité à médiation cellulaire joue un rôle majeur dans l’élimination de l’agent infectieux et dans la protection des individus vaccinés.Mis en place prioritairement dans les élevages infectés présentant des épisodes abortifs, les protocoles vaccinaux ciblent au premier chef les animaux de renouvellement et doivent être poursuivis plusieurs années en raison de la persistance d’animaux infectés et excréteurs dans les troupeaux, et pour la fièvre Q, en raison du maintien d’une contamination environnementale. Ces stratégies vaccinales doivent s’intégrer à des plans de maîtrise généraux intégrant des mesures sanitaires.