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Insertion socioprofessionnelle des épileptiques suivis à Parakou
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Edité par CCSD -
International audience. IntroductionL’épilepsie engendre un handicap de degré très variable selon l’individu et selon son type, avec des répercussions socioprofessionnelles souvent inégales.ObjectifsÉtudier l’insertion socioprofessionnelle des personnes souffrant d’épilepsie (PSE) et suivies à Parakou depuis 2010.MéthodesÉtude transversale descriptive portant sur 146 PSE âgées de 2 à 67 ans avec collecte des données du 1er mai au 30 juin 2017. L’insertion professionnelle a été étudiée chez les sujets de 18 ans et plus. L’existence d’un emploi actuel ; d’un emploi antérieur ; les changements d’activité et les motifs de changement ont été collectés. Pour les sujets de moins de 18 ans seule la scolarisation était étudiée (âge à la scolarisation, poursuite ou non, raisons d’abandon scolaire, difficultés éventuelles).RésultatsL’âge moyen était de 23,36 ± 13,79 ans [2 et 67 ans]. Parmi les sujets actifs, 52,00 % avaient un travail au moment de l’enquête. Avant le début de l’épilepsie 54,67 % avaient un travail, 43,10 % faisaient de crise sur le lieu de travail conduisant au licenciement de 40,00 % d’entre eux. 69,01 % des enfants étaient scolarisés et pour les non-scolarisés, les raisons évoquées étaient les troubles du langage (45,45 %) et les déficits moteurs (36,36%).DiscussionAu total, 37,5 % avaient abandonné les classes et les raisons évoquées étaient les difficultés d’apprentissage (55,56 %) et les échecs répétés (33,33 %). Les facteurs associés à non-insertion professionnelle étaient le statut matrimonial tandis qu’un mauvais développement psychomoteur et des crises fréquentent étaient associées à la non-scolarisation des enfants.ConclusionLe taux de scolarisation des enfants épileptiques reste faible et il existe un défaut d’insertion professionnelle des adultes épileptiques.