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Dealing with delicate issues in continuous deep sedation = Traiter des questions délicates de la sédation profonde continue : différentes pratiques parmi les spécialistes médicaux, les médecins généralistes et les médecins de maison médicalisée aux Pays-Bas : varying practices among Dutch medical specialists, general practitioners, and nursing home physicians
Article indépendant
Contexte : Cet article examine les questions délicates de la sédation profonde continue (SPC) provenant des perspectives de différents types de médecins. Les questions sensibles suivantes incluses dans la SPC sont étudiées : hydratation artificielle, sédation pour un inconfort non physique, la relation entre la SPC et l'euthanasie, et l'implication du patient dans la prise de décision pour la SPC.
Méthodes : Un questionnaire rétrospectif structuré concernant le cas le plus récent de SPC au cours des 12 derniers mois était envoyé à un échantillon de spécialistes médicaux (n = 727), de médecins généralistes (n = 626), et de médecins de maison médicalisée (n = 111).
Résultats : Les taux de réponse étaient de 26,4 % pour les spécialistes médicaux, de 37,4 % pour les médecins généralistes, et 59,5 % pour les médecins de maison médicalisée. Les indications pour la SPC diffèrent parmi les types de médecins. Les médecins généralistes (25,0 %) étaient plus souvent confrontés à une demande d'un patient pour l'euthanasie avant de commencer la SPC comparés aux spécialistes médicaux (8,9 %) et les médecins de maison médicalisée (6,5 %). Une décision de renoncer à l'hydratation artificielle en SPC était plus souvent prise par les médecins de maison médicalisée (91,3 %) comparés aux spécialistes médicaux (53,7 %) et aux médecins généralistes (51,2 %). Une survie plus courte était observée chez les patients sédatés pour un inconfort non physique (contre les autres patients) par les médecins généralistes. Parmi tous les patients, 74,5 % étaient impliqués dans la prise de décision avant le début de la SPC.
Conclusions : La présente étude démontre des différences notables dans la pratique de la SPC parmi les différents types de médecins. Dans quelle mesure cela est-il lié aux différentes populations de patients ou à différente expertise est la question qui requière de plus amples investigations. L'utilisation de la SPC pour l'inconfort non physique appelle à un examen critique pour éviter une pratique ambiguë.
[Traduction du résumé fourni par le producteur]
Voir la revue «Archives of internal medicine, 168»
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