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Speed dying : la fin des temps de la fin de vie
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Que la mort soit provoquée (euthanasie, suicide assisté) ou accompagnée (soins palliatifs), le facteur temps doit être considéré comme essentiel, puisqu’il en va des derniers instants de l’individu. L’approche juridique de la mort non naturelle lorsqu’elle est provoquée met en lumière la gravité de la décision ultime. Cette volonté ou adhésion à un acte irréversible justifie des protections extrêmes qui font pourtant défaut. Plus encore, les processus parlementaires ou protocoles semblent s’appuyer sur une accélération incompréhensible de la décision ou du consentement, sans suivre les mécanismes juridiques habituels de protection inscrits dans le temps (réitération, vérification, actualité, possibilité de recours, etc.).
Ce paradoxe d’un temps respecté pour les soins palliatifs et en marche forcée pour la mort provoquée ne peut qu’inquiéter.
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