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Evaluation de I'impact sanitaire de la pollution atmosphérique : une démarche d'analyse de risque à l'échelle locale pour les plans régionaux de la qualité de l'air
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Edité par CCSD ; Agence locale de Presse et d'Edition -
National audience. Le plan régional pour la qualité de l'air (PROA), prévu par la loi du 30 décembre 1996 sur l'utilisation rationnelle de l'énergie et dont les modalités de mise en œuvre sont précisées pâi Ie décret du 6 mai 1998 et dans Ia circulaire de la Direction Générale de la Santé (DGS) du 24 mars 1998, fixe des orientations visant à prévenir, réduire ou atténuer les effets de la pollution atmosphérique. ll s'appuie notamment sur une évaluation des effets de Ia qualité de I'air'sur la santé publique. Cette évaluation devrait également permettre de fixer des objectifs d'amélioration de la qualité de I'air fondés sur des critères de santé publique. Outre I'obligation réglementaire, l'évaluation des effets sanitaires de la pollution atmosphérique est donc une nécessité.Les risques sanitaires liés à la pollution atmosphérique sont maintenant bien établis, du moins en ce qui concerne les effets à court terme. Un grand nombre d'études expérimentales (animales et humaines) et épidémiologiques ont été publiées dans la littérature scientifique internationale qui permettent d'établir le rôle de la pollution atmosphérique dans la survenue ou I'exacerbation d'une vaste gamme de manifestations sanitaires, allant de la mortalité prématurée à Ia modification des paramètres de la fonction ventilatoire [4]. Cette abondante littérature est propice à I'emploi de méthodes de synthèse permettant de quantifier l'impact sanitaire de la pollution atmosphérique à une échelle locale.L'objectif de ce document est de proposer une méthode standardisée et transparente permettant d'évaluer I'impact sanitaire de la pollution atmosphérique à partir de données existantes recueillies en routine. Actuellement, elle n'est envisageable que pour les zones disposant d'un réseau de surveillance de la qualité de l'air. Elle n'est pas exclusive d'autres approches qui pourraient être développées localement et ne se substitue pas à Ia réalisation d'études épidémiologiques qui resteront utiles et nécessaires pour améliorer les connaissances.