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Inventory and health status of the populations of Pinna nobilis (L.1758) in Thau lagoon (Herault, France), 2020.. Inventaire et état de santé des populations de Pinna nobilis (L.1758) dans l’étang de Thau (Hérault, France). Marine-Life
Archive ouverte
Edité par CCSD ; Institut Paul Ricard -
International audience. Since 2016, the fan shell Pinna nobilis (L. 1758) endemic species to the Méditerranean, is victim of an epizootic (parsitosis linked to an Haplosporidium), generalised to the whole Mediterraean basin. Protected at European level since 1992 (Directive 92/43/EEC), the species has recently been recognized as critically endangered on the world Read list of threatened Species of IUCN. In Occitania, the first cases of mortality were reported in 2018, in the area of Banyuls-sur-Mer. At present, some individuals resistant to epizzootic disease are observed in some Mediterranean lagoons. At the level of the Occitania region, well-known populations of the Thau lagoon have been monitored for several years. In this context of mass mortality, and in order to find out of these supposed « refuges » areas are also affected, observations campaigns have therefore carried out in May and June 2020 in the populations already identified. These new investigations show that the populations are healthy, with reduced mortality that seems natural, and regular renewal of these populations. . Depuis 2016, la grande nacre Pinna nobilis (L.1758), espèce endémique de Méditerranée, est victime d’une épizootie (parasitose liée à un Haplosporidium), généralisée à l’ensemble du bassin méditerranéen. Protégée au niveau européen depuis 1992 (directive 92/43/CEE), l’espèce a récemment été reconnue et classée « en danger critique d’extinction » sur la liste rouge mondiale des espèces menacées de l’UICN. En Occitanie, les premiers cas de mortalité ont été signalés en 2018, dans le secteur de Banyuls-sur-Mer. Actuellement, certains individus résistant à l’épizootie sont observés dans quelques lagunes méditerranéennes. Au niveau de la région Occitanie, des populations bien connues de l’étang de Thau sont suivies depuis plusieurs années. Dans ce contexte de mortalité massive, et afin de savoir si ces zones « refuges » supposées sont également impactées, des campagnes d’observation ont donc été réalisées en mai et en juin 2020 au sein des populations déjà recensées. Ces nouvelles investigations montrent que les populations sont en bonne santé, avec une mortalité réduite qui semble naturelle, et un renouvellement régulier de ces populations.