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Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne), ZAC de la Rucherie : Phase 2 : Rapport de diagnostic
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Edité par CCSD -
Le diagnostic de Bussy-Saint-Georges, Zac de la Rucherie Phase 2 s’est déroulé entre le 25 mars et le 03 mai 2024. Il se développe sur 25 ha et fait suite à une première phase deux fois plus importante (Berga 2024).La commune se situe dans le secteur III de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, à l’est de Paris, en rebord du plateau de Brie, limité au nord par la Marne.L’opération s’est déroulée dans des conditions difficiles, les pluies étant régulières sur un terrain déjà gorgé d’eau. Malgré cela, plusieurs occupations ont été reconnues. La plus ancienne a trait au Néolithique.Une trentaine de pièces lithiques a été isolée, dispersée sur la totalité de l’emprise. Bien que le lot soit peu explicite en lui-même, il permet, associé aux découvertes alentours, de supposer un site d’habitat proche.Ensuite, quelques structures datées de la Protohistoire au sens large sont regroupées en petits loci d’une demi-douzaine de creusements (fosses et trous de poteau). Quelques indices (mobilier ou structures isolées) du Bronze final et du Hallstatt final/La Tène ancienne pourraient permettre d’aiguiller leur datation, et alors de supposer plusieurs petits noyaux d’habitat, ou/et un seul, plus grand et distendu.La principale concentration de vestiges se situe au centre de la parcelle, dans un secteur en partie ennoyé, sur 2,50 ha au minimum. Un peu moins de 200 structures ont été reconnues (fossés, fosses, trous de poteau). La densité de structures et les conditions d’intervention n’ont pas permis de clairement cerner la structuration du site, d’autant que les indices chronologiques indiquent plusieurs périodes : La Tène finale ou l’Antiquité précoce, le Haut-Empire, la période mérovingienne. Des hiatus semblent se faire jour ; ils sont tout à fait communs à Marne-la-Vallée. Ce site semble se développer à partir de deux grands aménagements hydrauliques, constituant une des spécificités de la microrégion. D’autres éléments en ont été reconnus sur le reste de l’emprise même s’ils n’ont pu être appréhendés de façon satisfaisante. Plusieurs d’entre eux semblent devoir être rattachésà l’Antiquité.Quelques autres vestiges, isolés, ont encore trait à cette période : quelques fosses au nord-ouest de l’emprise, et du mobilier en limite sud-est.Celui-ci ne semble pas rejeté dans des structures. Pour autant, une assez grande concentration de tessons semble l’indiquer. Ces derniers ont pour particularité d’être brûlés. Ces deux caractères semblent rapprocher ces vestiges des indices funéraires perçus dans le secteur, souvent difficiles à définir.