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Insectes pollinisateurs et morphologie urbaine : une analyse à l’échelle du territoire métropolitain
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Edité par CCSD -
International audience. Dans le contexte de la promotion de l’accès à la nature en ville, de nombreuses études empiriques portent sur les déterminants de la biodiversité urbaine. Parmi toutes les espèces tolérantes au milieu urbain, les insectes pollinisateurs sont considérés comme des espèces clés, jouant un rôle fondamental dans la reproduction de nombreux végétaux. Dans cette étude, nous cherchons à identifier les formes urbaines favorisant la richesse de ce groupe d’espèces. Alors que les travaux existants tendent à réduire la variation des formes urbaines à un gradient d’urbanisation, nous supposons que la configuration spatiale de la trame urbaine joue également un rôle. Pour tester cette hypothèse, deux types d’indicateurs sont envisagés : des indices associant forme et fonction du bâti, et des métriques de connectivité écologique.Pour disposer de tissus urbains variés sans être tributaire d’un effet de site, l’analyse est réalisée à l’échelle de la France métropolitaine. La base de données SPIPOLL, gérée au MNHN, est utilisée pour définir la richesse en pollinisateurs sur environ 3000 points localisés en milieu urbain. Parallèlement, des données d’occupation du sol de niveau national (BD Topo, Théia) servent à calculer les indicateurs morphologiques, ainsi que la connectivité écologique à partir du logiciel Graphab. L’analyse statistique permettant de relier l’ensemble de ces données, montre qu’au-delà de l’influence majeure des espèces floristiques, les formes d’habitat pavillonnaire et l’accessibilité aux milieux herbacés périphériques influencent la richesse en insectes pollinisateurs. Plus globalement, cette étude montre le potentiel des sciences participatives à répondre aux enjeux de planification urbaine.
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