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Survey on antibiotic prescription practices for palliative care terminally ill patients of 75 years old and more. Enquête de pratique sur les modalités de prescription des antibiotiques en phase terminale de soins palliatifs chez les patients de plus de 75 ans
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International audience. Infections commonly occur terminally ill oldest patients in palliative care and questioned about antimicrobial use. The aim of this study was to describe practitioners’ habits.Method: ancillary study on antibiotic modalities according to the setting of care from a national practices survey based on self administered questionnaire sent by e-mail in 2017.Results: 220 practitioners/327 used antibiotic, 136 worked in hospital department (52 geriatricians), 20 nursing home and 64 general practitioners (GP). GP declared less palliative care patients (6/year). The antibiotic goal was symptomatic relief for 181 (82.3%) without statistically significant difference between groups. GP (25%) were the group that most collected patient opinion for antibiotic prescription. Nursing home (23%) and GP (18%) reported more urinary tract symptoms than others (11.7%) (P=0.003). Geriatricians (59.6%) declared significantly less urinary analysis than GP (90%) (P=0.0009). 212 doctor (96.4%) faced side effect (SI): more allergic reaction and less administration difficulties than the other groups. The stop decision was collegially took (156, 70,9%) significantly more in hospital (121, 89%) than in community (25, 39.1%) (P<0.001). Patient wishes were noted by 30 (46.96%) only GP.Conclusion: even if practice and number of patients follow up differ from each place of care, doctors’ intention in antibiotic use respect palliative care goal to relieve discomfort. It is hard to diagnose infection and complementary exam are scarce. A repeated individualized evaluation with patient, his surrounding and his medical referent participation, is mandatory to give a constant adapted level of care in every place of care. . L’infection en phase terminale de soins palliatifs (SP) chez le patient âgé (PA) est fréquente et interroge sur la place de l’antibiothérapie. L’objectif est de la décrire.Méthode. Étude des modalités d’antibiothérapie selon le type d’exercice médical, ancillaire d’une enquête nationale de pratique par auto-questionnaire en 2017.Résultats. Sur 327 médecins, 220 utilisaient une antibiothérapie : 136 hospitaliers dont 52 gériatres, 20 médecins travaillant en EHPAD et 64 généralistes libéraux (MG). Les MG suivaient moins de patients (6/an). Les objectifs du traitement antibiotique concernaient l’amélioration symptomatique pour 181 (82,3 %) sans différence entre les groupes. Les MG (25 %) prenaient le plus l’avis du patient pour prescrire. Les médecins d’EHPAD (23 %) et MG (18 %) rapportaient plus de signes fonctionnels urinaires que les autres (11,7 %) (p = 0,003). Les gériatres (59,6 %) utilisaient significativement moins d’ECBU que les MG (90 %) (p = 0,0009). Des effets indésirables étaient décrits (212, 96.4 %) : pour les MG plus d’allergie et moins de difficultés de voie d’abord. La décision d’arrêt différait avec plus de collégialité à l’hôpital (121, 89 %) qu’en ville (25, 39,1 %) (p < 0,001) et, l’avis du patient pris par 30 (46,9 %) MG contre aucune autre spécialité.Conclusion. Si la pratique et le nombre de PA en SP varie selon le mode d’exercice, l’intention de l’antibiothérapie respecte le principe de soulagement. Le diagnostic d’infection est difficile et les examens limités. Une évaluation de l’antibiothérapie, individualisée, régulière est nécessaire, quel que soit le type d’exercice, pour proposer une prise en charge graduée des soins avec le patient, son entourage et ses médecins référents.