Effect of a post-weaning restricted nutrition on the initiation of puberty and the reproductive performances of early bred Merino ewe-lambs

Archive ouverte

Blanc-Vazeille, Fabienne | Fabre, Damien | Bocquier, Francois | Canepa, Sylvie | Delavaud, Carole | Caraty, Alain | Chilliard, Yves, Y. | Debus, Nathalie

Edité par CCSD -

International audience. The study assessed the effect of the nutrition level from weaning to mating on the onset of puberty and the reproductive performances of early mated (9-10 months old) ewe-lambs. Three month-old ewe-lambs were allocated to one of 3 treatments: High group (H, n=10) was fed ad libitum with a ration of dried beet pulp (50%), dehydrated alfafa meal (40%) and straw pellets (10%). Medium (M, n=10) and Low (L, n=10) groups were first underfed (respectively at 70% and 40% of the amount of feeds offered to group H) from 13 to 38 weeks of age and then fed ad libitum until 46th week of age. Three weeks after the beginning of the refeeding period œstrous behaviour was checked twice a day and ewe-lambs in œstrous were mated. Blood samples were collected twice a week to follow plasma progesterone (P4) and leptin concentrations. Individual food intake, weight and body condition score (BCS) were respectively measured every day, every week and every 2 weeks. All animals except one in group H, reached puberty (P4 >1 ng/ml) before the end of the study. Age at puberty did not differ between groups H (32.9±2.0 weeks) and M (32.2±2.0 weeks) but was increased for group L (38.6±3.4 weeks). Only four ewe-lambs in group L reached puberty before the refeeding period at a mean age of 35.3 weeks. Weights (H: 43.5±4.3, M: 36.8±3.1, L: 32.0±3.4 kg) and BCS (H: 3.2±0.2, M: 2.9±0.2, L: 2.1±0.2) at puberty decreased with the undernutrition level. Leptinemia at puberty was higher in group H (11.6±5.5 ng/ml) than in groups M and L (5.6±1.3 and 4.6±1.6 ng/ml, respectively). Œstrous detection rates (respectively 90, 70 and 40%) decreased with the feeding restriction, whereas productivity reached 60, 60 and 30%. To conclude, only L treatment delayed the onset of puberty and affected the reproductive performances. Neither weight, nor BCS or leptin per se appeared to be primary cues for puberty even if they could play a permissive role . L’étude évalue les effets du niveau nutritionnel post-sevrage sur le moment d’apparition de la puberté et les performances de reproduction d’agnelles Mérinos d’Arles mises à la lutte précocement (9-10 mois d’âge). Trente agnelles âgées de 3 mois ont été réparties dans 3 lots expérimentaux : le lot Haut (H, n=10) était nourri à volonté avec une ration composée de pulpe de betterave déshydratée (50%), de luzerne déshydratée (40%) et de bouchons de paille mélassée (10%). Les lots Moyen (M, n=10) et Bas (B, n=10) ont tout d’abord été sous-alimentés (respectivement à hauteur de 70% et 40% des quantités offertes au groupe H) entre 13 et 38 semaines d’âge puis réalimentés à volonté jusqu’à l’âge de 48 semaines. Trois semaines après le début de la période de réalimentation, une détection systématique du comportement d’œstrus a été réalisée 2 fois par jour et les agnelles en œstrus ont été saillies. Des prises de sang ont été réalisées 2 fois par semaine pour déterminer les concentrations plasmatiques en progestérone (P4) et leptine. Les quantités ingérées individuelles ont été enregistrées quotidiennement. Les agnelles ont été pesées une fois par semaine et leur état corporel noté tous les 15 jours. Tous les animaux, à l’exception d’une agnelle dans le groupe H, sont devenus pubères (P4 > 1ng/ml) avant la fin de l’expérimentation. L’âge à la puberté n’a pas différé entre les lots H (32.9±2.0 semaines) et M (32.2±2.0 semaines) mais a été augmenté dans le lot B (38.6±3.4 semaines). Seules quatre agnelles dans le groupe B sont devenues pubères avant le début de la réalimentation à un âge moyen de 35.3 semaines. Les poids (H: 43.5±4.3, M: 36.8±3.1, B: 32.0±3.4 kg) et les notes d’état corporel (H: 3.2±0.2, M: 2.9±0.2, B: 2.1±0.2) à la puberté ont diminué avec le niveau de sous-alimentation. La leptinémie à la puberté a été plus élevée dans le groupe H (11.6±5.5 ng/ml) que dans les groupes M et B (5.6±1.3 et 4.6±1.6 ng/ml, respectivement). Le taux d’agnelles en œstrus (respectivement 90, 70 et 40%) a diminué linéairement avec le niveau de sous-alimentation, tandis que la productivité numérique a atteint respectivement 60, 60 et 30% pour les lots H, M et B. Pour conclure, seul le traitement B a induit un retard d’apparition de la puberté et a affecté les performances de reproduction des agnelles mises à la lutte précocement. Les résultats de cette étude indiquent que ni le poids, ni l’état corporel, ni la leptine ne constituent en eux-mêmes les signaux déclencheurs de la puberté. Ils pourraient donc ne jouer qu’un rôle permissif

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