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Studies on disease suppressiveness of soils.IX. Dynamics of the populations of fusarium spp. and fusarium oxysporum f. sp. melonis in a wilt-suppressive and a wilt-conductive soil. Recherches sur la resistance des sols aux maladies.IX. Dynamique des populations du fusarium spp. et de fusarium oxysporum f. sp. melonis dans un sol resistant et dans un sol sensible aux fusarioses vasculaires
Archive ouverte
Edité par CCSD ; EDP Sciences -
National audience. The development of the Fusarium population pathogenic to muskmelons and of the total Fusarium population was studied in a wilt-conducive soil and a wilt-suppressive soil, using a benomyl-resistant mutant of F. o. f. sp. melon is. The population dynamics (i.e. the fluctuation of inoculum density with time) of the pathogenic strain were generally about the same in the 2 soils. When introduced into samples ot each soil, at the same initial densities of 100 and 1 000 propagules/g soil, the populations stabilized at about 10 and 100 propagules/g soil in both the conducive and suppressive soils. In the absence of plants, the density of the pathogen population changed little with time, and the pathogen was still detected in both soils more than one year later (fig. 1). When susceptible host-plants were grown, the density of the pathogen population changed little in the suppressive soil, but increased in the conducive soil, the amount of increase being proportional to disease severity (fig. 3, table 1). The population of native non pathogenic Fusarium spp. was 10 times greater in the suppressive than in the conducive soil. Because the pathogenic population stabilized at comparable levels in the 2 soils, the ratio population density of pathogenic F. oxysporumltotal population density of Fusarium spp. in the suppressive soil was only 1/10 of that in conducive soil (table 2). In correlation with the level of receptivity of the soil to Fusarium wilts, it could determine the disease incidence. . L’emploi d’un mutant de Fusarium oxysporum f. sp. melonis résistant au bénomyl nous a permis de suivre parallèlement l’évolution de la population de l’agent pathogène et celle de la population totale des Fusarium spp. dans un sol résistant et un sol sensible aux fusarioses vasculaires (sols de Châteaurenard et d’Ouroux). Nous avons ainsi pu démontrer que la dynamique de l’inoculum de F. o. f. sp. melonis est identique en terre résistante et en terre sensible. Introduit aux mêmes doses initiales de 100 et 1 000 propagules/g de sol, l’agent pathogène s’établit dans les sols à un niveau 10 fois plus faible mais comparable en terre résistante et en terre sensible. En absence de plante (fig. 1) la population de l’agent pathogène évolue peu au cours du temps et il est toujours possible de mettre en évidence F. o. f. sp. melonis plus d’un an après son introduction, aussi bien dans le sol résistant que dans le sol sensible. En présence d’une plante sensible, la population de l’agent pathogène tend à augmenter en terre sensible en relation avec l’évolution de la maladie (fig. 3, tabl. 1). Les résultats acquis confirment nos observations antérieures montrant l’importance numérique des Fusarium spp. sauvages dans le sol résistant, où ils sont 10 fois plus abondants qu’en terre sensible. L’agent pathogène s’installant à des niveaux comparables dans les 2 sols, la valeur du rapport : densité de la population de F. oxysporum pathogène/densité de la population fusarienne totale est 10 fois plus faible en terre résistante qu’en terre sensible (tabl. 2). La valeur de ce rapport serait en corrélation avec le niveau de réceptivité des sols aux fusarioses vasculaires et déterminerait la gravité de la maladie.