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Déterminants et corrélats de la consommation d’aliments issus de l’agriculture biologique. Résultats du projet BioNutriNet
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Edité par CCSD ; Elsevier Masson -
Consumers’ practices and motives are heterogenous, but the dietary profiles integrating consumption and production origins are poorly described. Consumptions (organic and conventional) were assessed in 28,245 individuals from the NutriNet-Santé cohort. Food choice motives scores were calculated for 9 dimensions. A typology was built and allows identify 5 consumer groups: a group with low energy and micronutrients intakes and low organic consumption; a group of great eaters with low organic consumption and high saturated fat and cholesterol intakes; a group with high organic consumption and good nutritional quality; a group of individuals with a very high organic consumption and a very good nutritional quality, highly motivated by “ethics/environment” and “health” aspects; a group with low organic consumption, a diet rich in protein and alcohol, not motivated by the “health” aspects. The “taste” remains the main motivation. These results shed new light on the diversity of consumer profiles. The findings also argue for the integration of a variety of profiles in the development of strategies to promote sustainable food consumption. . Les pratiques et motivations des consommateurs se diversifient mais les profils intégrant les modes agricoles sont peu documentés. Les consommations (bio et non bio) ont été évaluées chez 28 245 individus de l’étude NutriNet-Santé. Des scores de motivations d’achats ont été calculés pour 9 dimensions. Une analyse typologique a permis d’identifier 5 groupes de consommateurs : un groupe avec de faibles apports en énergie et micronutriments et une faible consommation bio ; un groupe de gros mangeurs avec une faible consommation bio et des apports en acides gras saturés et cholestérol élevés ; un groupe avec une forte consommation bio et une bonne qualité nutritionnelle ; un groupe d’individus avec une très forte consommation bio et une très bonne qualité nutritionnelle, motivés par les aspects « éthique/environnement » et « santé » ; un groupe avec une faible consommation bio, un régime riche en protéines et alcool, peu motivés par les aspects santé. Le « goût » demeure la motivation prépondérante. Ces résultats apportent un nouvel éclairage sur la diversité de profils des consommateurs. Les résultats obtenus plaident pour l’intégration d’une diversité de profils lors de l’élaboration de stratégies visant à encourager les consommations alimentaires durables.
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