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Ce que l'épidémiosurveillance apporte ou n'apporte pas encore à la moindre dépendance aux produits phytopharmaceutiques
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[Departement_IRSTEA]Ecotechnologies [TR1_IRSTEA]MOTIVE
Ce numéro comprend les articles issus du colloque de restitution Ecophyto Recherche « Des outils et des dispositifs pour éclairer les décisions, explorer les possibles et accompagner la transition vers des systèmes économes et multi-performants », qui s’est tenu à Saint-Malo, du 22 au 24 mars 2017..
Par différentes approches (sémantique, économique, de modélisation), les équipes réunies dans le projet VESPA éclairent les différentes formes de contribution de l'épidémiosurveillance à la santé des cultures. Des valeurs d'information, de référencement, de pédagogie et d'entretien des compétences expertes en phytopathologie généraliste de terrain découlent assez directement de son existence. Bien que les calculs soient difficiles et entachés d'approximations, on conclut que l'épidémiosurveillance rapporte au minimue 4 à 5 fois plus qu'elle ne coûte, y compris en autorisant des réductions d'usage des produits phytopharmaceutiques. Ces apports relèvent toutefois majoritairement de l'optimisation rationnelle de la couverture des besoins de protection et elles ne peuvent à elles seules couvrir au mieux qu'une part des objectifs de réduction de la dépendance aux produits phytopharmaceutiques. Pour aller plus loin, il devient donc nécessaire que les messages d'alerte modulent le risque phytosanitaire en fonction des mesures prophylactiques prises et relaient l'efficacité d'une gamme élargie d'actions préventives.