Comparaison de 1800 néphrectomies partielles ouvertes et robot-assistées pour tumeur rénale unique

Archive ouverte

Peyronnet, B. | Vaessen, C. | Grassano, Y. | Benoit, T. | Carrouget, J. | Fardoun, T. | Masson-Lecomte, A. | Khene, Z. | Pradère, B. | Girwec, A. | Ruggiero, M. | Beauval, J. | Nouhaud, F. | Brichart, N. | Baumert, H. | Bigot, P. | Droupy, S. | Bruyere, F. | Taille, A., de La | Doumerc, N. | Bernhard, J. | Roupret, M. | Mejean, A. | Bensalah, K

Edité par CCSD ; Elsevier Masson -

National audience. Objectifs La néphrectomie partielle robot-assistée (NPRA) s’est imposée au cours des dernières années comme une alternative mini-invasive à la néphrectomie partielle par voie ouverte (NPO). Toutefois il n’existe pas, dans la littérature, de large série multicentrique comparant la NPRA et la NPO. L’objectif de cette étude était de comparer les résultats oncologiques et périopératoires de la NPRA et de la NPO. Méthodes Une étude rétrospective a été menée incluant les NPO et NPRA réalisées dans 11 centres entre 2006 et 2014. La plupart des centres n’avaient pas le robot au début de la période d’étude et 10 d’entre eux l’ont acquis entre 2006 et 2013. Les données périopératoires ont été comparées à l’aide du test du Chi2 pour les variables qualitatives et des tests de Student et de Mann-Whitney pour les variables quantitatives continues. La survie sans récidive (RFS) a été estimée selon la méthode de Kaplan–Meier et comparée à l’aide du test de Log Rank. Résultats Mille huit cent cinq patients ont été inclus parmi lesquels 700 NPO et 1105 NPRA. La durée d’ischémie chaude était plus longue dans le groupe NPO (18,6 contre 16,5 minutes ; p < 0,0001) et les pertes sanguines étaient plus élevées (359 contre 272 mL ; p < 0,0001). En revanche, la durée opératoire était plus courte (147 contre 161 minutes ; p = 0,04). Le taux global de complications était similaire dans les 2 groupes (20,3 % contre 18,4 % ; p = 0,35) mais le taux de complications majeures (Clavien ≥ 3) était supérieur dans le groupe NPO (13,4 % contre 7,8 % ; p < 0,0001). La durée d’hospitalisation était plus courte dans le groupe NPRA (4,8 contre 10,4 jours ; p < 0,0001). La RFS était similaire dans les 2 groupes (à 5 ans : 84,5 % contre 83,2 % ; p = 0,24 ; voir Fig. 1). Conclusion Dans cette série, la plus large à ce jour dans la littérature, la NPRA était associée à une diminution de la morbidité périopératoire sans altération du pronostic oncologique à court terme. Des données oncologiques à long terme sont nécessaires pour définir la place de la NPRA par rapport à la NPO

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