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L'économie du bois à l'épreuve des tempêtes
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Les dégâts forestiers dus aux tempêtes de décembre 1999 sont surtout d'ordre économique et social. Leur ampleur est souvent mesurée par le volume des bois endommagés, mais il est possible d'établir une échelle de gravité en fonction des types de préjudices subis et de seuils de passage d'un type à l'autre. On peut ainsi distinguer des impacts diffus (perte de valeur marchande seule), locaux (avec en outre perte de valeur d'avenir, surcoûts de reconstitution et fragilisation des peuplements restant), régionaux (aggravation des pertes précédentes et forte perturbation de la filière-bois), globaux (marqués par une pénurie de moyens d'intervention renforçant encore les pertes). Enfin, une gravité extrême apparaîtrait en cas de crise industrielle ultérieure majeure du fait d'une pénurie de bois.