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How queen-like are the tergal glands in workers of Apis mellifera capensis and Apis mellifera scutellata?
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Edité par CCSD ; Springer Verlag -
International audience. Tergal gland morphology was investigated for Apis mellifera capensis and A. m. scutellata virgin queens and workers. Workers exhibit two types of tergal glands. Type-A glands consist of single cells, are located along the anterior edge of the tergites II-V, characterised by numerous mitochondria and rough endoplasmic reticulum, and closely associated with fat cells and oenocytes. Type-B tergal glands are bicellular and found predominantly in capensis queens and workers and in scutellata queens. These type-B glands occur along the posterior edge of tergites II-V and are characterised by secretory cells with numerous mitochondria, end apparatuses, and secretory vesicles. There were no differences in gland location or structure in the honeybee queens of both races. However capensis workers possess more glands of both types and larger type-A gland cells than scutellata workers. This result further emphasises the distinctiveness of Cape honeybees. . Les glandes tergales des ouvrières d'Apis mellifera capensis et d'Apis mellifera scutellata ressemblent-elles à celles des reines ? L'ultrastructure des glandes tergales des reines vierges et des ouvrières d'A. m. capensis et d'A. m. scutellata a été étudiée au microscope optique et au microscope électronique à balayage. Les reines et les ouvrières des deux races possèdent des glandes tergales sur les bords antérieurs et postérieurs des tergites II à IV (Fig. 1a). Elles sont de deux types (type A et type B, Fig. 1b). Les glandes tergales de type A sont présentes le long du bord antérieur du tergite et seulement chez les ouvrières. Elles sont unicellulaires et associées à des cellules adipeuses et des oenocytes (Figs. 3c, 3d et 2a) et semblent former un complexe glandulaire qui pourrait avoir une fonction de synergie dans la synthèse des sécrétions de surface à base protéique. Du point de vue de l'ultrastructure, les cellules des glandes de type A sont riches en mitochondries et en réticulum endoplasmique rugueux (RER), ce qui caractérise les glandes synthétisant des protéines. Les glandes de type B sont présentes chez les reines vierges et les ouvrières d'A. m. capensis et chez les reines vierges d'A. m. scutellata, mais elles sont réduites ou absentes chez les ouvrières d'A. m. scutellata (Figs. 1e, 1f). Ces glandes comportent une cellule conductrice et une cellule sécrétrice. Cette dernière se caractérise par un appareil terminal spectaculaire, un grand nombre de vésicules sécrétrices, des mitochondries en forme de bâtonnets et du réticulum endoplasmique lisse (SER) (Fig. 2b). Les mitochondries et le SER sont des constituants du cytoplasme largement répandus chez les glandes de l'épiderme des insectes qui produisent des molécules non protéiques. D'après l'analyse des images vidéo, le diamètre moyen des cellules sécrétrices était significativement plus grand ($p = 0,003$) chez la reine vierge d'A. m. capensis que chez celle d'A. m. scutellata, mais il n'est pas possible de tirer de conclusions, une seule reine de chaque race ayant été examinée. La comparaison de l'ultrastructure et de la localisation des glandes n'a fait apparaître aucune différence nette entre les deux races capensis et scutellata. Néanmoins la comparaison des ouvrières âgées de huit jours montre que les ouvrières d'A. m. capensis possèdent significativement plus de glandes de type A et de type B ($p < 0,001$, Tab. I, Fig. 3) que les ouvrières d'A. m. scutellata. Elles possèdent aussi des glandes de type A plus grandes ($p < 0,0001$, Tab. II). Ces deux différences pourraient être responsables du fait que la sécrétion de phéromone chez les ouvrières d'A. m. capensis se situe au-dessus du seuil à partir duquel elle devient fonctionnelle, ce qui permet aux ouvrières d'A. m. capensis de dominer les ouvrières des autres races.