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Lignes directrices pour l’établissement de référentiels d’étiquetage du bien-être des animaux
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Edité par CCSD -
Citation suggérée : Anses. (2023). Lignes Directrices pour l’établissement de référentiels d’étiquetage du bien-être des animaux. (autosaisine 2021-AUTO-0161). Maisons-Alfort : Anses, 253 p.. Objet de mobilisations sociales initialement marginales et de développement de connaissances, le bien-être des animaux (BEA) fait maintenant partie des questions publiques installées dans les agendas politiques et scientifiques. À l’instar de la santé humaine, il se rapproche d’un principe difficilement contestable publiquement.En particulier, l’intérêt des citoyens pour les conditions de vie et de mort des animaux d’élevage n’a cessé d’augmenter depuis plusieurs années. Dès 2016, les résultats de l’Eurobaromètre spécial 442, intitulé « Attitudes des Européens à l'égard du bien-être animal »3 indiquaient que 94 % des citoyens européens accordent de l’importance au bien-être des animaux d’élevage et que 82 % pensent que les animaux d'élevage devraient être mieux protégés qu'ils ne le sont actuellement vis-à-vis du risque d’atteinte à leur bien-être. Cet intérêt a été progressivement pris en compte par les professionnels de l’élevage, ainsi que ceux des secteurs de l’agroalimentaire et de la distribution, en témoigne par exemple la disparition progressive des élevages de poules pondeuses en cage suite à la mise en placede l’étiquetage du mode d’élevage sur les œufs coquilles4 (cf. données agreste annuelles et évolutions entre 2000 et 2020). Le BEA fait par ailleurs l’objet de régulations croissantes à différents niveaux d’action, notamment celui de l’Union européenne (UE) (Brels 2012). Il est caractéristique de l’action publique contemporaine, dans laquelle est impliquée une multitude d’acteurs et d’échelles, où se mêlent initiatives privées et dispositions publiques.
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