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Surveillance de la résistance bactérienne aux antibiotiques en pisciculture d’eau douce : les spécificités
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Edité par CCSD -
National audience. Pointée par de nombreux organismes internationaux, la résistance bactérienne aux antibiotiques (ATBR) est un problème majeur de Santé Publique. Pour lutter efficacement, contre ce phénomène, il est indispensable d’intégrer une approche pluridisciplinaire en prenant en compte la santé humaine, la santé animale et le rôle de l’environnement – démarche One Health. Cela passe notamment par le suivi de l’ATBR chez l’homme, dans l’environnement et dans les différentes filières animales. Si pour les élevages terrestres, il existe depuis deux décennies et dans de nombreuses filières des plans de surveillance coordonnés au niveau européen, ce n’est pas le cas pour les filières aquatiques. De plus, des démarches de réduction d’usage des antibiotiques dans les filières aquatiques ont été engagées au niveau européen sans que leur impact sur l’ATBR ne soit mesuré. L’objectif de cette présentation est (i) de décrire succinctement les plans de surveillance existants pour les filières terrestres (espèces, matrices, indicateurs) et (ii) d’identifier les spécificités liées à l’aquaculture, particulièrement la pisciculture d’eau douce. Pour cela un bilan rapide des données existantes concernant l’ATBR en aquaculture au niveau européen avec un focus sur la France sera dressé et une attention particulière sera portée aux difficultés méthodologiques existantes (standardisation des méthodes d’identification et d’étude des bactéries isolées chez le poisson) par rapport aux filières terrestres pour surveiller l’ATBR en pisciculture d’eau douce.
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