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En bordure du trou. Surtout ne pas tomber dedans !
Article indépendant
Cet essai traite de l’hypothétique effet du suicide lorsqu’il n’est pas parlé, tricoté, brodé et bordé par des mots. Un suicide qui resterait comme scellé dans un secret. Ce texte fait valoir l’impact de la béance créée et figée par le non-dit. Cette béance, ce trou, ce vide serait la cause organisatrice des phénomènes d’errance, de non-inscription et du brouillon langagier des psychoses. Cette étude de cas montre qu’un deuil est un travail qui nécessite des mots et des dits. Lorsque ça manque, le psychotique invente avec les moyens du bord, pour se maintenir dans un semblant de structure, en bordure du trou. Le travail de deuil est impossible mais la perte non élaborée reste présente et fait retour dans la dimension de la dette, de la culpabilité ainsi qu’au sein des tentatives inconscientes répétées de levée du secret.
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https://shs.cairn.info/revue-jusqu-a-la-mort-accompagner-la-vie-2024-3-page-61
Voir la revue «Jusqu’à la mort accompagner la vie, 158»
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