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Pic de lactation, persistance et lien avec les performances de reproduction de vaches Montbéliarde en Franche-Comté
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Edité par CCSD ; Institut de l'Elevage - INRA -
Lactation peak and persistency are two predictors of lactation curve shape. Lactation persistency is the capacity ofa cow to maintain milk yield (MY) at a high level after the peak. Measure of persistency is based on the ratio betweenthe cumulative MY over 100 to 200 days in milk (DIM) and 0 to 100 DIM. This study was based on 272 922 lactationsof Montbéliarde cows from Franche-Comté. Its goal was to evaluate the effects of parity and calving months on MYpeak and persistency and to show an eventual link between lactation curve shape and reproductive traits.Primiparous animals had a lower and later MY peak and a better persistency than multiparous animals. Cows calvingin the autumn had a lower MY peak and a higher persistency than cows calving in the spring. Variations ofenvironmental conditions like feeding conditions explain these results. In comparison with cows having flat curves,cows with high MY peak and low persistency had better fertility and a better conception rate. These unexpectedresults are discussed in the light of the physiological changes occurring at the start of lactation. Hypotheses suggestthat intake capacity and body condition loss could be different according to the lactation curve shape. . Le pic de lactation et la persistance sont deux descripteurs de la forme de la courbe de lactation. La persistance estdéfinie comme la capacité d’une vache à maintenir sa production après le pic de lactation. Elle est estimée danscette étude par le rapport entre le cumul de la production laitière entre 100 et 200 jours et celui entre 0 et 100 jours.Cette étude porte sur 272 922 lactations de vaches Montbéliarde de Franche-Comté. Son objectif est d’évaluer l’effetdu rang de lactation et du mois de vêlage sur le pic et la persistance, puis de mettre en évidence un éventuel lienentre la forme de la courbe et les performances de reproduction. Les primipares présentent un pic de lactation plusfaible et plus tardif que les multipares et une meilleure persistance. De même, les lactations qui démarrent enautomne ont un pic écrêté et une persistance plus élevée que les lactations démarrant au printemps. Ces résultatss’expliquent aisément par les variations des conditions environnementales et principalement alimentaires au coursde l’année. Pour un même niveau de production, les vaches à pic élevé et moindre persistance présentent unemeilleure fertilité et fécondité que les vaches à pic plus faible et persistance élevée. Ces résultats un peu inattendus,sont discutés à la lumière des phénomènes physiologiques du début de lactation, et notamment à partir d’hypothèsesassociées à la capacité d’ingestion et la mobilisation des réserves corporelles, sans doute différentes selon les profilsde courbes de lactation.